Il fixe les orientations de la politique des déplacements de l’agglomération à moyen et long terme sur le territoire du PTU (Périmètre de transports urbains) du SYTRAL.
C’est dans le PDU que sont inscrits les projets de développement du réseau de transport en commun ou des idées d’actions qui resteront à être étudiées plus précisément avant leur mise en œuvre.
Le code des transports prévoit que le PDU vise à assurer :
Dossier du PDU 2017-2030 Annexe accessibilité
- Les pièces complémentaires de l’Annexe Accessibilité sont disponibles sur demande ici
- Les pièces du dossier (PDU et déclaration environnementale) sont aussi consultables au siège du SYTRAL : 21, bd Vivier Merle 69003 Lyon - du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h (sauf fermeture exceptionnelle ou modification d’horaires).
- Toute personne le souhaitant peut obtenir, à ses frais, une copie de ces documents en effectuant une demande par écrit auprès du SYTRAL.
C'est le code des transports qui fixe le cadre législatif et les objectifs du PDU !
>>> En savoir plus :
1997 : premier PDU de l'agglomération lyonnaise
2005 : révision et adoption du PDU
Différents facteurs agissent sur les déplacements urbains et contribuent à leur évolution : changements d’usages, de rythmes et de modes de vie, projets de développement des territoires…
Depuis 2005, l'agglomération lyonnaise a fortement évolué :
Le SYTRAL a engagé l'élaboration du nouveau PDU de l’agglomération lyonnaise lors de son Comité syndical du 5 mars 2015. La révision du PDU est un travail partenarial qui prendra effet en 2017.
Le SYTRAL a identifié 9 objectifs majeurs qui devront être au cœur de la révision du PDU :
L'agglomération lyonnaise est au coeur d'un vaste territoire (Nord-Isère, côtière de l’Ain, Est et Ouest lyonnais, vallée du Giers) et génère de nombreux flux de déplacements.
La révision du PDU doit prendre en compte cette attractivité.
Le centre de l’agglomération (Lyon et Villeurbanne) bénéficie aujourd’hui d’une grande diversité d’offre en matière de transport. Au delà du centre, le nouveau PDU devra proposer des solutions de transport alternatives à la voiture utilisée seul.
Pour répondre aux besoins de déplacements dans l’agglomération, le nouveau PDU devra proposer l'extension et le développement de nouvelles lignes, le renforcement de la capacité des lignes existantes, l'amélioration de la performance du réseau bus.
Le PDU de l’agglomération lyonnaise visera une baisse significative de la pollution de l’air, du bruit et des émissions de gaz à effet de serre.
Il identifiera les actions à mener pour que la rue soit un espace véritablement partagé entre les différents modes de déplacements en veillant tout particulièrement à la sécurité des piétons et des cyclistes.
La marche à pied et le vélo sont parfois les plus pertinents pour certains déplacements du quotidien. Le PDU veillera à leur valorisation dans le fonctionnement de la ville de demain. Il cherchera à initier un changement de regard et de discours dans les actions de communication en leur faveur car se déplacer à pied et à vélo est bénéfique pour la santé.
Pour aider les habitants à s'approprier les offres de transport alternatives à la voiture, le PDU identifiera les actions à mener comme la poursuite des services d'information multimodale déjà déployés ou le développement d'un véritable conseil en mobilité auprès de publics variés (usagers, nouveaux résidents, acteurs économiques notamment). Dans ce cadre, les nouvelles opportunités offertes par les technologies de l’informatique et de la communication sont des leviers intéressants à mobiliser.
Il s'agit de répondre aux enjeux de vulnérabilité énergétique.
Le PDU portera une vigilance accrue à ces sujets qui peuvent concerner notamment les habitants de deuxième et troisième couronnes.
Intégrer le transport de marchandises en ville dans la politique globale de déplacements Au-delà des déplacements des personnes, le PDU doit également traiter des conditions du transport de marchandises.
Le SYTRAL entend renforcer la dynamique de travail partenarial enclenchée ces dernières années, afin de faire du PDU un document partagé qui donne un nouvel élan à la politique de déplacements de l’agglomération.
De mai à novembre 2015, des séances de travail appelées "Mini-publics" ont eu lieu avec des habitants volontaires non spécialistes de la mobilité et des animateurs professionnels.
Les participants ont rendu leurs avis et en voici quelques extraits :
Retrouvez la synthèse des avis des mini-publics du Plan de Déplacements Urbains.
Le groupe des « testeurs », composés d’automobilistes aux profils variés, ont travaillé sur la question des moyens à mettre en œuvre pour faire changer les comportements en matière de mobilité en se prêtant au jeu de tester des solutions de déplacements qu’ils n’utilisaient pas régulièrement.
Le groupe des « débatteurs », composés d’habitants aux profils diversifiés, ont confronté les enjeux collectifs et individuels en matière de déplacement pour se positionner sur la délicate question « orienter ou laisser faire » les individus en matière de déplacements.
Le groupe des « prospectivistes », jeunes de moins de 30 ans aux profils diversifiés, a réfléchi aux tendances à privilégier pour l’avenir des déplacements dans l’agglomération.
La révision du PDU rassemble les acteurs institutionnels en charge de la mise en œuvre des politiques de déplacements. Ils travaillent conjointement à la définition d’une stratégie globale qui traite de tous les modes et de tous les enjeux associés.
Le SYTRAL impulsera une dynamique de travail partenarial, afin de faire du PDU un document partagé par tous les acteurs.
Les Syndicats mixtes porteurs des Schéma de cohérence territoriale (Scot) de l’agglomération lyonnaise et de l’ouest lyonnais sont également associés à son élaboration.
Vous souhaitez être consulté pour la révision du PDU ? Envoyez votre demande par courrier postal au SYTRAL en mentionnant les coordonnées de votre association et en formulant vos attentes :
SYTRAL
Direction Prospective
21 bd Vivier Merle
CS 63815
69487 Lyon Cedex 03
* Associations visées à l’article L.1214-14 du Code des transports : représentants des professions et des usagers des transports, associations de personnes handicapées ou dont la mobilité est réduite, chambres de commerce et d'industrie, associations agréées de protection de l'environnement
L’enquête publique s'est déroulée du 15 mai au 20 juin 2017. Elle a été conduite et animée par une commission indépendante composée de trois commissaires enquêteurs nommés par le Tribunal Administratif de Lyon. Pendant toute la durée de l’enquête publique, le public a pu prendre connaissance du dossier sur le projet de PDU de l’agglomération lyonnaise 2017-2030 et formuler des observations.
La commission d'enquête a examiné l’ensemble des contributions du public exprimées sur les registres papier, par voie numérique ou remises lors des permanences. Elle a remis son rapport et ses conclusions à la Présidente du SYTRAL durant le mois d’août 2017.
Rapport d'enquête PDU
Conclusion d'enquête publique PDU
>>> Le Rapport de la Commission d'enquête >>> Les Conclusions de la Commission d'enquête
ANNEXES EN TELECHARGEMENT :
Téléchargez ci-dessous les annexes du Rapport de la Commission d'enquête.
Des groupes de travail ont été mobilisés pour définir les orientations et les actions à mettre en œuvre.
Ces séances de travail ont permis d’inscrire au PDU quatre orientations principales qui se déclinent en près de 200 actions :
Diminuer l’usage de la voiture au profit des modes alternatifs grâce à un espace public aménagé en priorité pour les modes doux, la mise en place du réseau de lignes fortes de transport collectif (prolongement des lignes T1, T2, T3, T4, C1, C2, C3 et du métro B à Oullins), l’amélioration de la circulation et de la régularité des principales lignes de bus, un meilleur partage de la voirie, une politique de stationnement volontaire, la mise en cohérence et complémentarité des réseaux, la mise en place une tarification intermodale ...
Rendre accessible physiquement et financièrement le réseau de transport urbain. Améliorer la desserte des quartiers en périphérie.
Réduire les pollutions et nuisances en limitant le trafic automobile ; améliorer la sécurité routière ; sécuriser l’espace transport collectif.
Concerter, informer, communiquer, sensibiliser.
Le Plan des Déplacements Urbains est élaboré par le SYTRAL mais il implique d’autres maîtres d’ouvrage lors de son élaboration et surtout pour sa mise en œuvre.
Outre le Sytral, ces maîtres d’ouvrage sont :
Les actions prévues au PDU sont soutenues par l'ensemble des partenaires mais souvent pilotées par un seul d'entre eux pour leur mise en œuvre.
MOA = Maître d'Ouvrage Seul - Pilote =Action partenariale pour laquelle un pilote est désigné
Le PDU est un document cadre pour la politique de déplacements urbains, il fixe le cap. Ce qui le fait vivre au quotidien, ce sont les actions de chacun des maîtres d’ouvrage qui participent à sa mise en œuvre.
Depuis 2007 pour suivre l’état d’avancement de cette mise en œuvre, le Sytral réalise chaque année un suivi. Ce suivi révèle ce qui avance bien, fait ressortir d’éventuelles difficultés de mise en œuvre, identifie les actions correctrices à mettre en place pour lever ces difficultés. Ce dispositif de suivi permet de maintenir les partenaires mobilisés autour du PDU. Ce bilan est par exemple, présenté annuellement au Conseil de développement du Grand Lyon. Le Conseil de développement joue en effet, le rôle de comité consultatif des déplacements urbains, c’est l’instance de dialogue avec la société civile sur le suivi et l’évaluation du PDU.
Le Plan Modes Doux du Grand Lyon (2009-2020) met l'accent sur les déplacements à pied et à vélo.
Avec RhônExpress, le département du Rhône facilite la liaison entre le centre ville et l'aéroport.
La Région invite à l'autopartage et aux deux roues sans moteur.
Le projet REAL développe la desserte ferroviaire sur l'aire métropolitaine.
La politique de transport de la ville de Lyon.
Le 2 juin 2005, le SYTRAL a adopté le PDU révisé de l’agglomération lyonnaise qui portait sur 4 orientations et plus de 200 actions à mettre en oeuvre !
Diminuer l’usage de la voiture au profit des modes alternatifs grâce à un espace public aménagé en priorité pour les modes doux, la mise en place du réseau de lignes fortes de transport collectif (prolongement des lignes T1, T2, T3, T4, C1, C2, C3 et du métro B à Oullins), l’amélioration de la circulation et de la régularité des principales lignes de bus, un meilleur partage de la voirie, une politique de stationnement volontaire, la mise en cohérence et complémentarité des réseaux, la mise en place une tarification intermodale ...
Rendre accessible physiquement et financièrement le réseau de transport urbain. Améliorer la desserte des quartiers en périphérie.
Réduire les pollutions et nuisances en limitant le trafic automobile ; améliorer la sécurité routière ; sécuriser l’espace transport collectif.
Concerter, informer, communiquer, sensibiliser.
MOA = Maître d'Ouvrage Seul - Pilote =Action partenariale pour laquelle un pilote est désigné
Le Plan des Déplacements Urbains est élaboré par le SYTRAL mais il implique d’autres maîtres d’ouvrage lors de son élaboration et surtout pour sa mise en œuvre :
Les actions prévues au PDU sont soutenues par l'ensemble des partenaires mais souvent pilotées par un seul d'entre eux pour leur mise en œuvre.
Le Plan Modes Doux du Grand Lyon (2009-2020) met l'accent sur les déplacements à pied et à vélo.
Avec RhônExpress, le département du Rhône facilite la liaison entre le centre ville et l'aéroport.
La Région invite à l'autopartage et aux deux roues sans moteur.
Le projet REAL développe la desserte ferroviaire sur l'aire métropolitaine.
La politique de transport de la ville de Lyon.
Dans le cadre d’un dispositif partenarial (associant le Grand Lyon, l’Etat, la Région, le département du Rhône, la ville de Lyon), le SYTRAL a réalisé en 2014 l’Evaluation globale du PDU. 95 % des actions prévues dans ce PDU sont aujourd’hui mises en œuvre ou en préparation |
Les objectifs du PDU ont été largement atteints.
Les transports collectifs inscrits au cœur du PDU !
>>> Avec le développement du réseau TCL, on enregistre une hausse de 5,9 % des voyages chaque année en moyenne sur la période 2009-2012.
Grâce au protocole REAL (réseau express de l’aire métropolitaine lyonnaise) signé en 2005, de nombreuses actions ont été lancées :
>>> Cette dynamique se traduit par une augmentation de la fréquentation du TER de 30 % entre 2005 et 2008.
Le tramway Rhônexpress et la réorganisation de l'offre interurbaine de Cars du Rhône a permis d'améliorer la complémentarité avec les réseaux TER et TCL, selon les principes du protocole REAL.
Des actions emblématiques ont été menées pour réduire la vitesse et réduire le trafic sur certains axes. Les résultats sont visibles depuis dix ans : baisse du trafic dans l’hypercentre et aux portes de Lyon, stagnation en première couronne, ralentissement de l’augmentation à l’extérieur de l’agglomération.
Des actions sont prises :
Les politiques de stationnement s’inscrivent de plus en plus dans des dynamiques multimodales, avec des places dédiées aux deux-roues et aux véhicules d’autopartage.
Le partage de l’espace public entre les modes est un thème majeur du PDU, il s’est concrétisé par :
Le développement de l’intermodalité est au cœur d’actions menées par différents partenaires :
La sécurité des déplacements était également un thème fort du PDU.
>>> L’objectif de réduire de 50 % le nombre de tués sur les routes de l’agglomération a été atteint. Les actions menées pour agir sur les comportements ont porté leurs fruits, avec une baisse des accidents de 20 %.
Par le biais de son site internet, de campagnes de communications ciblées ou de démarches comme la charte clients, le SYTRAL s’est impliqué dans l’accompagnement des changements de comportement. De même que la Métropole, avec son dispositif de communication chantier, le site OnlyMoov, les projets Optimod’Lyon et Opticities pour tester de nouveaux services à la mobilité.
Les plans de déplacements d’entreprise, interentreprises ou d’administration (PDE/PDIE/PDA) :
constituent des initiatives emblématiques en matière de gestion de la mobilité. En 2014, 400 sociétés avaient engagé un plan de déplacements.
D’autres publics ont été l’objet de démarches spécifiques : la plateforme mobilité-emploi-insertion coordonne différents services pour améliorer l’accès à l’emploi de personnes en insertion résidant en périphérie. Les scolaires bénéficient de plans de déplacements d’établissements. Dans ce cadre ont été développés les Pédibus, animés par des associations soutenues par le Grand Lyon (près de 1 000 enfants concernés)
La logistique urbaine est une thématique importante au vu de trafic qu’elle représente et de ses impacts sur la voie publique. Elle est inscrite dans une réflexion partenariale avec une instance de dialogue entre sphères publique et privée pilotée par le Grand Lyon.
Cette approche a permis d’aboutir à des projets concrets : création d’un ELU (Espace logistique urbain) aux Cordeliers incluant les livraisons des derniers kilomètres en voiture électrique, instauration du disque livraison 30 minutes, expérimentation de livraisons nocturnes…
La grande logistique s’inscrit quant à elle dans une approche multimodale, avec des résultats encourageants : + 40 % de trafic entre 2010 et 2013 pour la plateforme de Vénissieux Saint-Priest, utilisation du Rhône et de la Saône pour le transport de matériaux et de déchets de chantier…
Des améliorations significatives ont été apportées à la desserte des quartiers prioritaires, en lien avec les projets de rénovation urbaine.
Les mises en service de nouvelles lignes, les aménagements de nouveaux équipements, la rationalisation de la place dévolue à l’automobile… ont contribué à la valorisation de l’espace urbain, voire à son embellissement. Elles participent ainsi au rayonnement de l’agglomération et à sa vitalité économique.
17%
de déplacement en transport en commun
- 5%
de déplacement en voiture depuis 1995
L’affirmation d’une « agglomération équitable » est l’un des 4 axes stratégiques du PDU. L’objectif est de répondre aux besoins spécifiques des différentes populations, et de répondre aux besoins de solidarité.
En 2008, le réseau TCL a été l'un des premiers grands réseaux de transports collectifs urbains en France à avoir adopté un schéma directeur d’accessibilité.
Le Grand Lyon dispose également d’un schéma d’accessibilité de la voirie.
A Lyon, la mise en accessibilité de la voirie, des espaces publics et des transports collectifs est très avancée, pour répondre à l'objectif de mise en accessibilité à l'horizon 2015.
Depuis 2002, des Plans de Déplacement d’Entreprises (PDE) ou d’Administrations (PDA), sont mis en place grâce à un partenariat entre le SYTRAL et les employeurs. Ce dispositif permet aux salariés de bénéficier d’abonnements à tarif réduit. En 2012, 18 000 salariés en sont bénéficiaires.
Des plans de déplacements inter-entreprises sont également mis en œuvre dans des zones d’activité importantes.
La mobilité est aujourd’hui reconnue comme une condition d’intégration sociale. Le PDU a permis d’importantes avancées. L’amélioration de la desserte des périphéries et des secteurs d’emploi, ainsi que la mise en œuvre de services d’information et de sensibilisation des usagers, doivent être poursuivis |
D'après une enquête, 73% des personnes résidant à proximité de la ligne de tram T4 estiment que "le tram a facilité leurs déplacements".
Pour 57% de ces personnes, "le tram est un atout pour trouver du travail"...
+ 18 000
abonnés "City pass PDE-PDA"
80 %
des bus TCL sont accessibles
7 lignes ZI
pour la desserte des zones d'emplois appelées « Zones Industrielles »
Une volonté politique forte pour un meilleur partage de l’espace public.
HervouetLe PDU a permis d'acter et de mettre en œuvre le principe général de partage de la voirie, afin de rééquilibrer l'occupation de l'espace public.
Le plan mode doux, adopté en 2009, et l’expérimentation de plans piétons, illustrent une politique d'aménagement des espaces publics en faveur des piétons et des vélos. Plusieur actions sont menées :
Si l’automobile reste associée à une idée de liberté et d’autonomie, les transports collectifs sont désormais considérés comme indispensables, et le vélo bénéficie d’un fort capital sympathie. Autant de signes forts de l'adhésion des habitants à cette politique de mobilité fondée sur un meilleur partage de l’espace public. |
150 km
de couloirs bus horizon 2014
490 km
de piste cyclable
50 000
abonnés Velo’V
La mise en œuvre d’une politique de stationnement est un élément majeur du PDU. Il s’agit d’un levier essentiel pour inciter au report de la voiture vers d’autres modes.
On dénombre près de 35 000 places de stationnement sur voirie payantes dans le centre de Lyon, soit 1/3 des places. La priorité a été donnée aux résidents, avec le développement d’abonnements spécifiques, qui ont trouvé leur public, particulièrement dans les secteurs contraints.
Le contrôle est également renforcé, avec la création à Lyon de l’Unité de Contrôle du Stationnement (UCS) qui compte 90 agents.
Mais le stationnement payant demeure peu respecté (1h réellement payée par jour).
Le stationnement pour les vélos se développe avec 7700 arceaux dans l’agglomération fin 2012. Le stationnement sécurisé dans les parcs auto en ouvrage se développe aussi.
Dans les parcs relais TCL, une réflexion est aussi en cours pour favoriser le stationnement des vélos.
Toutes ces mesures contribuent au renforcement de l'usage des modes de transports alternatifs en particulier dans / vers le centre de Lyon. Sur Lyon-Villeurbanne 40% des résidents n’utilisent plus leur voiture ! |
Sur Lyon et Villeurbanne :
35 000 places
de stationnement payant
24 parcs relais TCL
= 7000 places
L’objectif de maitrise du trafic automobile est au cœur de la stratégie du PDU. Il s’agit de maîtriser les flux d’automobiles dans l’agglomération, afin de réduire la pollution de l’air et les nuisances sonores notamment..
Au regard des objectifs du PDU et des actions réalisées, il est encourageant de constater que les indicateurs vont dans le bon sens avec la diminution de l'usage de la voiture dans l'agglomération, et à Lyon-Villeurbanne en particulier. Il reste néanmoins un point de vigilance aux portes de l’agglomération |
Moins 15%
dans l’hypercentre de Lyon
Moins 7,7%
sur Mermoz suite au réaménagement
Le PDU intègre la problématique du transport de marchandises sous l’angle du développement d’infrastructures de desserte multimodale et d’amélioration de la circulation et des conditions de livraison.
Le transport de marchandises recouvre des compétences et des champs d’intervention très variés. Pour favoriser le dialogue, une instance de concertation « TMV » a été créée en 2004. Sous pilotage du Grand Lyon, elle regroupe des acteurs publics et parapublics, des professionnels de la logistique et du transport, mais également des représentants du monde de la recherche et de l’innovation.
Afin de gérer au mieux les derniers km de desserte en centre-ville, plusieurs expérimentations ont vu le jour.
A titre d’exemple :
- L’espace logistique urbain (ELU) expérimenté en Presqu’Île, est approvisionné tôt le matin et permet de stocker les marchandises avant leur livraison par camion électrique dans les commerces à proximité.
- Le système « BentoBox » vise à organiser la livraison du centre commercial de la Part-Dieu en dehors des heures d’ouvertures, via un système de conteneurs sécurisés.
Le transport de marchandise génère un trafic important et peut exercer une pression sur l’occupation de l’espace public. Pour permettre l’harmonisation de la réglementation, le Grand Lyon propose plusieurs guides : aide à la rédaction des arrêtés municipaux, définition des itinéraires poids lourds, aménagement et localisation des aires de livraison. Après avoir été expérimenté dans le nord de la Presqu’Île, un système de disque livraison limitant le stationnement à 30 min a été instauré dans tout Lyon et le centre-ville de Villeurbanne.
Le PDU encourage les infrastructures de desserte multimodale des marchandises, dans le cadre d’une stratégie à l’échelle de l’agglomération et au-delà (schéma de cohérence logistique de la Région urbaine de Lyon).
De multiples enjeux seront à prendre en compte dans les années à venir dans l’élaboration d’une stratégie adaptée à l’optimisation du transport de marchandises : e-commerce, transport fluvial, pollution, disponibilité et prix du foncier, etc. |
130 000
mouvements de livraisons par jour dans l’agglomération lyonnaise dont 25% dans Lyon-Villeurbanne
3 000
poids lourds par jour au Port Lyon Edouard Herriot
Le développement des lignes fortes de transports collectifs est une action majeure du PDU de 2005. Il s’agit d’améliorer l’offre de transports collectifs en alternative à l’usage de la voiture.
L’ensemble des projets de lignes fortes programmées dans le PDU ont été réalisés : prolongement métro A à la Soie et métro B à Oullins, tramway T2 à Bel Air et T1 à Montrochet puis Debourg , création de T3 et T4 de Feyzin à Jet d’Eau Mendès France puis à l’IUT Feyssine, création des trolleybus C1, C2 et C3, etc.
Ces lignes fortes répondent à l’objectif d’amélioration des liaisons entre le centre et la périphérie de l’agglomération.
La réalisation de lignes fortes s’accompagne d’un nouveau partage de la voirie, d’aménagement des espaces publics et participe parfois de projets urbains.
Ainsi des projets de renouvellement urbain, par exemple sur Vénissieux ou Vaulx-en-Velin, ont coïncidé et bénéficié respectivement de l’arrivée du tramway T4 et de la ligne C3.
Les nouvelles lignes de tramway notamment contribuent au dynamisme immobilier et économique des quartiers traversés ainsi qu’à l’amélioration du cadre de vie.
Le réseau TCL propose le plus grand réseau de métro et tramway de France, hors Ile-de-France. Depuis 2009, il a connu une hausse de la fréquentation de 19% et a atteint en 2012 le nombre de 424 millions de voyages.
Avec le métro qui assure près de la moitié des voyages réalisés, et le tramway qui représente 15%, les lignes fortes dans leur ensemble sont utilisés pour 2/3 des voyages.
Afin d’optimiser les investissements consentis pour le développement des lignes fortes de transports collectifs, l’enjeu est que conformément aux orientations du schéma de cohérence territorial le développement résidentiel et économique se poursuive prioritairement dans les secteurs qu’elles desservent. L’augmentation de la capacité et des fréquences de ces lignes fortes, associée à l’amélioration des performances du réseau bus, sont nécessaires pour répondre aux déplacements de plus en plus nombreux dans l’agglomération lyonnaise. |
2 milliards d’euros
ont été investis entre 2001 et 2014 pour développer le réseau de transport en commun lyonnais.
1,5 million
de voyages quotidiens en 2013
+19 %
de fréquentation du réseau TCL depuis 2009.