Mercredi 10 juillet 2024

SYTRAL Mobilités a fait de la lutte contre la pollution une priorité et est résolument engagé à donner toute leur place aux solutions de mobilité complémentaires aux transports collectifs, autopartage, covoiturage et vélo, pour favoriser l’intermodalité et considérablement réduire le recours à l’autosolisme. Déjà expérimentée sur les secteurs Carré de Soie, Vaise et Grandclément, l’opération « Le mois sans ma voiture » faisait son grand retour du 15 mai au 15 juin, pour une quatrième édition, cette année à Saint-Genis-Laval.

« Quel succès ! », s’enthousiasme Fabien Bagnon, membre du Conseil d’administration de SYTRAL Mobilités délégué à l’intermodalité, et vice-président de la Métropole de Lyon. « Pour sa quatrième édition, l’opération « Le mois sans ma voiture » a attiré 105 participants, soit 30% de plus que l’an dernier, qui sont allés au bout du défi et ont vécu pendant quatre semaines l’expérience constructive de se déplacer autrement qu’avec leur voiture personnelle dans le cadre de leurs trajets quotidiens. Laisser sa voiture au garage pendant un mois et adopter de nouvelles habitudes de déplacement, plus sobres et moins stressantes, c’est possible ! »

« C’est possible et c’est même très positif », explique Céline, l’une des participantes. « L’arrivée du métro B à Saint-Genis-Laval a changé notre vie. Pour aller à Lyon, alors que j’y allais auparavant en voiture, j’utilise désormais le métro. Je gagne du temps, tout en faisant un geste pour la planète ».

Grâce au kit mobilité remis au début de l’expérimentation et à l’accompagnement des conseillers mobilités TCL, les volontaires ont ainsi pu découvrir et apprécier au quotidien de nouvelles solutions de mobilité, notamment les transports en commun. 

Tous, sans exception, ont ainsi profité de l’abonnement TCL offert ; 28% d’entre eux ont voyagé gratuitement sur le réseau des Cars du Rhône tandis que près de 15% des participants ont également testé les services Vélo’V, le covoiturage et/ou l’autopartage. « Pour aller au travail, je prends désormais le bus et le métro : il n’y a plus de bouchons et je gagne du temps », commente Isabelle, une autre participante, conquise.

Conquise, Chanèze semble également l’avoir été : « J’ai été radicale à l’issue de ce défi d’un mois puisque j’ai vendu ma voiture : j’utilise les transports en commun et mon mari a acheté une trottinette électrique ! La vie est bien plus facile et les trajets tellement plus économiques. »

«  La découverte d’avantages liés à l’usage de nouveaux modes a fait doubler leur utilisation pour la majorité des familles volontaires. Dans près de 80% des cas, elles soulignent la grande facilité d’organisation autour de ces nouvelles habitudes ettrois volontaires sur quatre trouvent les solutions proposées adaptées à leurs besoins en mobilité », détaille Béatrice Vessiller, vice-présidente de SYTRAL Mobilités. Et de poursuivre : « Les volontaires pointent également des bénéfices tels que la réduction du stress, le gain de forme ou encore les avantages économiques liés à l’abandon de la voiture individuelle. Ils sont neuf sur dix à préciser qu’à l’issue de l’expérience, ils changeront leurs habitudes de déplacement, notamment en utilisant moins leur voiture. »

Par ailleurs, 60% des participants estiment que le temps consacré aux déplacements actifs était inférieur d’une heure, égal ou légèrement supérieur (15 min) au temps sur un même trajet réalisé en voiture. Seuls 5% des participants déclarent qu’ils utiliseront autant qu’avant leur voiture à l’issue de ce défi.

L’opération « Le mois sans ma voiture » s’est appuyée sur l’application VAZY, développée par une start-up lyonnaise, sur laquelle les participants ont vu détaillés leurs trajets quotidiens. « Quelque 13 500 km ont ainsi été parcourus en modes doux, près de deux fois plus que l’an dernier, évitant ainsi l’émission de 2,5 tonnes d’équivalent CO2 », annonce Béatrice Vessiller.

« Je remercie chaleureusement l’ensemble des volontaires et des partenaires qui ont joué le jeu d’une mobilité différente pendant un mois. Le bilan que nous tirons de cette expérimentation et de celles qui l’ont précédée est très satisfaisant, et SYTRAL Mobilités réfléchit d’ores et déjà à décliner cette opération en 2025 sur d’autres territoires, avec la volonté affichée de mobiliser toujours plus de volontaires », conclut la vice-présidente de SYTRAL Mobilités.